Mécanisme de plongée du pantorouter et ressort de rappel

Fabrication du levier de plongée

Le pantorouteur est maintenant fonctionnel grâce à la fabrication du pantographe, du plateau glissant avec les glissières à tiroir ainsi que de la table et du support à gabarit. Mais il n'est pas très pratique à utiliser.


La forme du bras est suffisamment simple pour me permettre de simplement reporter les mesures sur la pièce de bois sans avoir à coller un patron.


J'ai fait les découpes parallèles à la scie circulaire, puis ai fini à la scie à ruban.


J'ai percé une série de trous au bout du levier. Je pourrais ainsi le monter un peu plus loin plus tard si j'en ai besoin.

Je poinçonne simplement l'emplacement des trous sur le gabarit, puis je les perce et les chanfrène à la perceuse à colonne.


Vient ensuite la poignée. Je casse les arêtes du levier du côté de la poignée avec un rabot. Je découpe une encoche de l'autre côté pour pouvoir l'accoupler avec le bras que je viens de construire.


Le levier s'accouple avec le bras comme montré ci-contre. Le pivot principale est constitué d'une vis à bois de 5mm de diamètre (#10) vissée dans le support à gabarit.

L'articulation entre le bras et le levier pourrait être une tige d'acier ou simplement une vis à bois. J'utilise ici une vis pour assemblage de lit. J'aime la tête large et le corps lisse qui sont parfaits pour l'articulation.


Je coupe la vis à la bonne longueur, puis ébavure l'extrémité pour qu'elle rentre plus facilement dans un trou légèrement étroit.


Le filet de la vis n'est engagé que de l'autre côté du levier, ce qui permet au bras du milieu de tourner sans frottement autour de la partie lisse du corps de la vis.


Le levier et le bras sont sensés être montés comme montré ci-contre, mais je vais d'abord travailler sur les butées de plongée.


Réalisation des butées de plongée

Les butées de profondeur sont réalisées à partir de quatre blocs de bois. Je coupe d'abord à la scie circulaire leur forme générale. Je vérifie leurs dimensions grâce au patron à l'échelle 1:1.


Trois de ces blocs ont un trou de même diamètre que la tige en métal. Le dernier a un trou légèrement plus grand afin de permettre un glissement sans contrainte.

Je coupe une fente dans ces blocs afin de pouvoir de les serrer sur la tige en acier. Je finis les découpes à la scie à bande.


Les butées de plongée se positionnent ainsi sur le pantorouter. Le bloc de gauche fixe la tige de métal sur le plateau glissant. Le bloc de droite est fixé sur la table et les deux derniers blocs sont serrables en place et sont les butées à proprement parler.


J'avais prévu dans les plans d'utiliser des vis à collet carré de 6mm (1/4 de pouce) et des écrous à poignées pour le blocage des butées, comme montré ci-contre.


Mais j'ai des vis à poignées que je me désespérais d'utiliser. Elles sont un peu trop courtes pour être utilisées avec un écrou standard, mais ça marche avec un écrou à griffe qui prolonge suffisamment le filetage.

Cependant, ces vis ont un pas métrique de 6mm et les écrous que j'ai ont un pas impérial d'1/4 de pouce. Les écrous conviennent presque. J'ai simplement retaraudé en métrique les écrous et les vis s'engagent maintenant parfaitement dans les écrous.


Je positionne les écrous à griffes au dessus de leur trou, puis les frappe au marteau pour marquer l'emplacements des griffes. Je perce ensuite au niveau des marques de telle manière à ce que les griffes rentrent avec facilité dedans.


L'écrou et la vis en place sur le bloc.


Je visse le bloc qui tient la tige sur le plateau glissant. Je visse l'autre bloc sur la table, celui qui a un trou plus grand pour permettre le glissement de la tige. sur la table.

Les petits blocs sont maintenant en place sur la tige et servent de butées.


Je peux maintenant fixer le levier de plongée en place, juste au dessus des butées.


Neutralisation du poids de la défonceuse

La gravité tire le défonceuse vers le bas. Le levier de contrôle a beau procurer un avantage mécanique de 2 contre 1, la manipulation du pantorouter est fatiguante à la longue. Je rajoute donc deux ressorts qui tirent les bras du pantographes vers le haut, ce qui soulève un peu la défonceuse.


Je découpe deux cames dans du contreplaqué baltique en utilisant la scie à ruban et en suivant des patrons. Une ficelle s'enroulera autour d'eux.


Je mets une vis dans l'angle intérieur. Cela permettra de fixer dessus une ficelle avec un nœud.


Une des came se fixe à l'avant. Elle se place sur l'axe principal du pantographe et est vissée sur le bras long.

L'autre came se met juste en place sur les axes du pantographe. Les trous sont légèrement plus grand que ces axes afin de faciliter la mise en place de la came.


Les ressorts que j'ai acheté à Lowes sont un peu trop longs. Plutôt que d'utiliser les boucles de fixation d'origine, j'ai simplement tordu la dernière boucle en bloquant le ressort dans un étau puis en la frappant avec un marteau et une cale martyre. J'ai ensuite couper les premières boucles de fixation.


Les boucles de fortune sont maintenues en place avec une vis dans l'arête du contreplaqué.


La ficelle (un cordon pour store vénissien) relie le ressort et la vis de la came.


On peut voir que, dans cette configuration extrême, le ressort est fortement étendu. Si on imagine que le long bras est en position fixe, on se rend compte que le ressort tire le bras court ce qui soulève la défonceuse.


L'autre came est à l'avant. Le ressort doit passer sous la tige des butées de plongée. J'avais omis de dessiner les attaches du ressort qui, du fait de sa longueur, doit passer sous la tige.

J'ai creusé un passage pour le ressort. Je vais modifier les plans pour que la tige de plongée soit un peu plus haute. Vous n'aurez donc pas à creuser ce passage.


Les ressorts ne sont pas assez raides pour neutraliser le poids de la défonceuse. Cette défonceuse a beau être un petit modèle, elle est certainement plus lourde que la défonceuse à socle détachable que j'ai utilisé sur mon premier pantorouter.


J'ai utilisé une cheville comme poignée pour le levier de contrôle.


Fin prêt pour quelques tests. J'usine ici un tenon. Je coupe en plusieurs passes vu que ma défonceuse est un petit modèle.


Et voici la mortaise correspondance. Un joli bruit se produit quand je retire rapidement le tenon de la mortaise, preuve de la précision de l'usinage.



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